L’huile essentielle de myrrhe amère est issue de l’arbre à myrrhe (aussi appelé balsamier) originaire de l’Afrique de l’Est et de la péninsule Arabique. L’huile est issue des gommes oléorisineuses séchées dont le tronc de l’arbre se couvre après sa floraison. L’huile s’écoule de ces gommes sous la forme de petites larmes jaunes. La myrrhe et son arbre ont, au fil des siècles, eut des connotations mystiques : les égyptiens se servaient de la myrrhe pour embaumer leurs morts, dans la bible elle fait partie des cadeaux apportés par les rois mages à la naissance de Jésus et en Grèce Antique, l’arbre à myrrhe était consacré à Aphrodite. Pas étonnant donc qu’en aromathérapie, on lui accorde des propriétés anaphrodisiaques. Son huile essentielle calmerait l’âme et l’esprit et accélérerait sensiblement la cicatrisation.
Myrrhe : fiche technique
Nom botanique : Commiphora molmol
Parties distillées : Gommes séchées
Propriétés principales :
- Calme la libido exacerbée
- Anti-inflammatoire et cicatrisante
- Anti-infectieuse
- Harmonisante du système nerveux central
Odeur : ambrée, vanillée, boisée
Couleur : jaune ambrée
Huile essentielle de Myrrhe : précautions d’utilisation
Cette huile essentielle de myrrhe est prodigieuse pour accélérer la cicatrisation. Vous pouvez donc l’utiliser en cas de plaies, d’escarres et d’ulcères pour cicatriser plus vite.
La voie d’administration la plus appropriée est la voie cutanée, en massage notamment. Veillez tout de même à réaliser un test sur votre peau (dans le pli du coude) au moins 48h avant son utilisation.
Attention, cette huile est interdite aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants. Évitez également de l’utiliser sur le long terme afin de limiter le risque d’irritation et d’allergie (dans ces cas là, vous pouvez la diluer dans une huile végétale).